Tout ça pour ça ?

PARENTS DECUS DE LEURS ENFANTS

Tes fautes de fils, sont parait-il, mes défaillances de père ..

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AUTOPSIE D'UNE ILLUSION

Les enfants sont parait-il -il un stimulant pour vivre de manière plus intense, plus créative.

Si ce n'est que, tous les parents sont un jour ou l’autre déçus ou blessés par leur(s) enfant(s). Pour des raisons qui vont de la plus anodine à la plus grave. Qui, grosso modo, reviennent au même : ils ne ressemblent plus à l’idée que nous nous en faisions. Evidemment, ça nous déçoit. Et ça nous blesse.

Les parents sont souvent l'os sur lequel les enfants se font les dents..

Il y a bien entendu, et fort heureusement, des moments de grâce dans l'éducation de ses enfants, de joies partagées, de souvenirs indélébiles, de tendresse dédoublée, d'attendrissements, d'épanchements, de volupté, de Papa Noël, d'oeufs de Pâques, de dents de lait, de récolte de bonbons, de tétines, de peluches, de mauvaises fièvres que l'on a du chasser, d'entrées scolaires, de cartables fluo, d'anniversaires, de surprises, de partage, de déguisements, de peines, d'exaltations, de corps à corps récréatifs, de larmes séchées, de genoux écorchés, de nez morveux, d'émotions amplifiées, de fées, de loups garous, de nounours, de moments de plénitude, de petits et grands bonheurs, d'abracadabrants, de rires, de fous rires, de complicité, de connivences, d'osmose, de clowneries, de chatouilles, de guili-guili, de ouille ouille ouille, de découvertes partagées, de première rentrée des classes, de batailles de polochon, de projection, d'extases, de séduction, de jeux, de sensibilité, d'harmonie, d'impressions douces, d'affection et de protection, de bouffées d'amour, d'angélisme, de sensualité même.

Ces bons moments qui sont le moteur de notre vie temporelle sont une richesse imprenable et tous ces souvenirs heureux, ce faste des émotions fragiles et tendres qui se télescopent resteront quoi qu'il advienne éternellement présents à l'esprit, définitivement archivés dans les replis de notre coeur, embraseront à tout jamais notre sensibilité et peupleront définitivement notre inconscient.

Sauf que ces humaines faiblesses, cette idéalité, ces extases, ces 14 millions de gestes tendres et d'affections, ce milliard de regards énamourés, sont au fil du temps, ombrées par toute une panoplie de petites déceptions, de dérives lentes, d'agitations, d'infortunes diverses, d'interactions négatives, de prise de tête, de réflexions vexatoires, de révoltes, de susceptibilités, de petites cruautés douces amères, de tensions, d'exigences, de reproches, de luttes de pouvoir, de contrariétés qui contaminent tous les aspects de l'existence ....

J'ai choisi de parler de ce bourbier de l'attachement et de la soumission aux enfants, envie d'être celui qui a osé ! car il s'agit d'un sujet vrai ; la parentalité moderne .... 

Si politiquement incorrecte soient mes divagations (plumistiques), j'assume.

Je sors de ma (léthargie lucide) et décrypte à ma manière ce sujet tabou en mettant "des mots sur mes maux".

Je ne suis ni anthropologue, ni sociologue, ni psychologue , ni pédopsychiatre, ni spécialiste en sciences comportementales, ni un apprenti sorcier-thérapeute quel qu'il soit, je suis un simple père de famille en responsabilité qui, de guerre lasse, de turpitudes en turpitudes relationnelles, de déceptions en déceptions, d'oppositions en oppositions, est entré en réaction, en rébellion même, contre cet asservissement imposé, cette idéologie du devoir, cette incarnation du tuteur moral, ce dogme de l'amour filial qui traverse les âges et les cultures, érigé en doctrine, et j'éprouve aujourd'hui, bien malgré moi, un certain embarras à le confesser, mais en arrive malheureusement à la conclusion que les enfants :

CA NE SERT FINALEMENT A RIEN si ce n'est à accumuler des EMMERDEMENTS et des CONTRARIETES
que l'on aurait jamais eu sans eux. 

A chacun son exéma !

D'aucuns, étouffés d'indignation, considéreront que je suis un malade mental, que cette déclaration pour le moins suspecte est une ineptie intellectuelle et morale, un blasphème inacceptable..

Oui bon et alors, j'assume !

Hormis que j'ai simplement osé ma vérité, eu le courage de m'exprimer sur un sujet que je qualifie de société, de proclamer hardiment une conviction, laquelle peut passer pour une incongruité sans nom pour certains, mais peut-être une vérité d'expérience pour d'autres, sachant que, bien que taraudé par la culpabilité, je m'expose à la honte des miens lesquels scrutent ma plume et vont une fois de plus m'agonir de moult reproches, sans compter que je vais m'exposer aussi aux foudres de la bien-pensante société.

Tant pis j'ose !

Ma position est sans doute abrupte, sectaire, radicale, hors des principes moraux établis, de l'ordre civil, de ce tribut hérité de nos aïeux, du sens commun, de la typologie sociale qui prévaut, hors des préjugés si vivaces, hors des codes de vie primitifs, des tropismes instinctifs, de la bonne conscience, des fondements bibliques immuables, de la foi, du formatage ancestral de la pensée filiale, une gravitation naturelle, un champ de pesanteur, ce depuis des siècles et des siècles mais il en est ainsi pour moi. Cette réalité c’est que les êtres ont un besoin de vérités nécessaires, absolues, universelles, de permanent, d’immuable qui est inséparable de leur existence.

Les enfants sont inscrit dans ce schéma voire y président.

Grande illusion !

Rassurez-vous, je ne suis pas un monstre démuni de sentimentalité, et j'avoue même pour l'avoir vécu trois fois, qu'une naissance relève du merveilleux, que donner le souffle de la vie vous attendri au delà du dicible, vous invite spontanément à une fantasmagorie enchanteresse, à un acquiescement béat, à un angélisme bêtifiant, même si ce frisson primal, joyeux et pudique m'a déjà envahi de joie à trois reprises, cette mélodie de l'aurore qui fait briller les yeux et scintiller tous les prismes des sentiments affectueux, cette promesse de l'aube et du bonheur qui a trottiné et trottine encore jusqu'à ma conscience, que ce prélude quasi liturgique, cet instinct aveugle, cette volupté charnelle de l'amour filial, cette mutualité affective ...

Et bien, même s'il n'y a rien d'objectivement irréversible,  j'en suis revenu depuis, je n'y crois plus !  ma boussole morale s'est détraquée, rattrapé bien malgré moi par un moment de lucidité, d'un sauve-qui-peut, et suis aujourd'hui totalement désabusé, désillusionné de cette comédie du bonheur, de cette fable, de cette sociabilité familiale enrayée, de cette dette implacable transmise de génération en génération,

de ces sentiments "d'amour don" et autres tisanes qui sonnent aujourd'hui pour moi comme une utopie, 

de ce bal des hypocrisies contenues, des figures imposées d'amours et d'attachements filiaux auxquels j'ai eu la faiblesse de croire sans contredit durant 40 ans, de cet énorme quiproquo psychoaffectif qui confine un père, une mère, pris au nœud coulant du lien, et de la société qui vous juge, à aimer inconditionnellement ses progénitures et en accepter au final tous les égoïsmes, toutes les ingratitudes, tous les travers, toutes les inserviabilités, toutes les humeurs à l'emporte-pièce, à composer sans cesse avec ce quasi devoir d'irrévérence et de soumission qu'ils vous imposent ou tentent de vous imposer, de supporter les irritabilités, les fourberies, les exigences, les impatiences, de tout sacrifier pour eux,  jusqu'à accepter l'inacceptable.

Plus je donne, moins je reçois. 

Autant d'infections, de blessures émotionnelles qui affligent et émoussent les relations.

STOP !

Et si l'illusion était parfaite ?

Nous aurait-on menti depuis toujours en nous faisant croire que le bonheur passait forcément par là, que cet ange, source de promesses, que ce petit prince ou princesse, enfant de lumière surmonté de son auréole, paré de son innocence, anoblissait ses géniteurs et n'était qu'un ravissement cosmique inné, la révelation suprême indispensable à l'équilibre et au salut de l'homme, la terre promise, l'odyssée du bonheur.

Sachant par ailleurs, qu'une fois élevé, ce bambin gracile et lumineux se transformera en absence, prendra la clé des champs, changera de marigot, et allouera ses sentiments, ses affections, ses attachements à un conjoint puis à ses propres enfants (une bénédiction en soi) et vous condamnera sans doute au passage, à la relégation morale, à la désertion, à la transparence, à la distance imposée.

Pour peu que son conjoint ou sa conjointe ou sa belle famille ou tous ensemble, ne perfusent insidieusement à votre égard un dénigrement, infecté pourquoi pas de jalousie, y associant, telle une posologie, une goutte régulière de vinaigre dans son cerveau et s'en est fait. Votre bébé s'est envolé, trahissant le pacte filial, Il est alors perdu pour vous à tout jamais. Adieu mon ange.

Il ne vous restera alors qu'une coquille vide et des souvenirs. Loi immuable de la nature certes, mais à quoi bon si avant, pendant et après cette parodie de la normalité, de la relation égalitaire, de la tolérance et de l'amour, le parent devient finalement un paria moral englué dans une complexité et une inefficacité relationnelle et n'aura d'autre choix que de se soumettre impitoyablement à sa désillusion, comme on se soumet à l'impôt, ce, malgré un vertueux et oblatif attachement, un surinvestissement affectif.

Un vrai concept prégnant, empreint de religiosité hier ....  un début de farce aujourd'hui ... l'amour rend mal voyant nous murmurait le poète !

Le monde change. Elever son enfant c'est aujourd'hui, comme faire entrer un rond dans un carré. Il me semble que pour cette génération encline à la dispersion des émotions au travers une nouvelle socialité devenue numérique (Monde hyper connecté, galaxie internet, cette nourriture électronique qui refaçonne les relations, cet Ayatollah des cerveaux aux attraits douteux, les réseaux sociaux qui dématérialisent jusqu'à l'amour, Facebook, Instagram, Snapchat et autres béchamels à grumeaux passées au tamis du World Wide Web), tous ces outils de modification de soi / des réalités / des mentalités,  ont très largement complexifié le métier de parent. Ils n'appartiennent plus essentiellement à leur famille mais sont multiples, hors champ, dilués dans le corps social et opérés par une multitude d'entités, dans un nouveau monde compétitif où tout est permis mais rien n'est possible (le grand paradoxe). Un nouveau monde formaté pour le pire et le meilleur.
Sachant par exemple qu'aujourd'hui le (j'aime) dans la sphère familial a été très largement supplanté par le (j'aime) Facebook.

Autant de stimuli pour asseoir un individualisme forcené, un narcissisme implacable qui permet à l'adolescent de vérifier en temps réel le compteur de sa propre popularité, de sa célébrité, célébrité artificielle bien sûr, les trois quarts du temps totalement décontextualisée de la problématique et des réalités du cercle familial.

Un nouveau monde disais-je ... plus algorithmique que moral.

Une incongruité où tout le monde aime tout le monde et tout le monde aime personne ! Inter-connecté malgré soi à une ère virtuelle qui est tout sauf la réalité, dissemblable à l'essence des choses, dégagée d'objectivité et qui façonne insidieusement de fausses apparences, nous cachent l'essentiel, nous détachent de bien des certitudes, d'un nombre infini de vérités, congédient nombre de nos croyances.

Une avancée parait-il ? J'en doute !

Il n'existe pas en effet, contrairement au net, de tutoriel optimisé pour aimer d'avantage ses parents et les multiplier à l'infini.

Difficile donc, par grand froid, de maintenir la chaleur dans une pièce avec une fenêtre grande ouverte..

Et puis, l'individualisme forcené, le décalage des générations, la frénésie du toujours plus, du tout tout de suite, la culture des apparences, pour certains ados les vêtements de marques hors de prix essentiels à la respiration, l'addiction que dis-je, l'asservissement aux gadgets technologiques (ados rivés sur leur téléphone portable à toute heure, tout lieu, en famille, à table), l'imposture du droit à l'emploi, les libertés qui se confinent, les affres du mal être, la société de consommation en mode survie, mais aussi les divorces, les familles éclatées (le taux de divortialité est en accélération constante, aujourd'hui proche de 50 %), le défi des familles recomposées, avec les aléas relationnels que cela sous-tend, la préférence naturelle pour les enfants légitimes, parfois jusqu'à la détestation des uns des autres, l'arbitrage délicat entre les nouveaux frères et sœurs, et puis aussi les familles monoparentales ou la maman devient, au prix de sa liberté de femme, de sa jeunesse, des plus belles années de sa vie, progressivement l'esclave de son petit, aux limites de la servilité pour s'entendre dire un jour par son rejeton (c'est à cause de toi et tes choix que j'en suis là) !

Une assertion cinglante qui fait mal, une atteinte psychologique profonde, qui au delà des sanglots et de la contraction de l'œsophage qu'elle provoque, laisse celle ou celui qui l'a reçu dans une consternation sans nom, un mysticisme éhonté, un scepticisme cruel, un engourdissement intellectuel et très probablement un dégoût spontané pour le genre humain.

On les adore ..

La belle cause que voilà, le don de soi constant et multiple, une idéalité limite naïve pour un si décevant résultat ! C'est aussi ça les enfants.

Autant de peines afflictives, d'injustes sermons, de relations frustrantes, de paramètres qui génèrent du conflit toxique, autant de facteurs, de situations ou l'enfant, l'adolescent profite de ces blessures émotionnelles, de ces distorsions familiales pour imposer son mauvais caractère, faire du chantage, pourrir la vie de ses proches.

Très compliqué de satisfaire et de rester soi-même sans culpabilité, sans la conscience d'avoir, au nom du devoir, été piégé et n'avoir d'autre choix que de gérer les débris d'un espoir innocent. Une sorte de syndrome de Stockholm intra-familial.

Alors que sans enfant, sans ces Warriors ingrats, à la tête fraiche, au coeur sec et aux ventres pleins ..... toutes ces luttes passives, toutes ces colères lasses, tous ces faux semblants, toutes ces duperies, n'existeraient pas !

L'éducation est désormais soumise aux lois du marché et le respect s'est hélas perdu en chemin..

Sorte d'ubérisation des sentiments filiaux.

Au nom de la perfection morale, du dieu cathartique de la filiation, que de privations pour les élever et tenter de les rendre heureux, que d'oublis et d'abnégations de soi-même, que de concessions, d'actions de grâce, que de sacrifices, que de temps passé au chevet de son petit, que d'allégeance, que de gages, que de soumissions passives, que de renoncements volontaires sur l'autel de l'intérêt supérieur (lui ou elle), que de dévotion, que d'inquiétudes, que de nuits blanches, que de résignation, que d'énergie consommée, que d'instincts de coeur évaporés, que de rêves personnels abandonnés au profit de leur bien-être... Autant que dévotement enseveli.

Oui, bon et alors ?...Tout ça pour ça ..

Telle est la loi, la loi du devoir, l'exigence de l'attachement filial, la soumission au rapport charnel de l'oeuf fécondé qui au départ vous subjugue et qui progressivement se fêle, s'oblitère, vous déçoit par des attitudes assassines, fantasques, déplacées, déshonorantes, par une inversion de hiérarchie de dominance, de désir vorace de déplaire, de postures cannibales, de rapacités, de conflits, de contredits, de non-dits, de désespérance, d'affliction, de désillusion et ce jusqu'à son passage à l'âge adulte et parfois bien au-delà.

Il(s) elle(s) jouent avec les sentiments, en grandissant sont archi-narcissiques, critiques, en confrontation quasi chronique et de temps en temps s'amusent à être civilisés. Ils profitent d'un avantage significatif pour (faire chier), celui d'être aimé malgré tout, de ce dévouement immuable aux valeurs de la filialité humaine, de cette ligne de conduite tracée, de ce lègue non négociable.

C'est ainsi... On a du mal à y échapper.

Je ne m'absous bien évidement pas de toute inaptitude à mon rôle de père.
J'ai très probablement à certains égards ma part de dommages, de responsabilités dans ces déliaisons. J'ai sans doute eu des comportements éducatifs inadéquats, été sourd quant il fallait entendre, été bavard quand j'aurais du me taire, été complaisant, dit oui quand il fallait dire non, dit non quand il fallait dire amen, donné quand il fallait se retenir, confisqué quand il fallait donner, refusé quand il fallait accordé, accordé quand il fallait s'abstenir, été faible quand il fallait être intraitable, dur quand il fallait être tendre, manqué d'autorité quand il fallait imposer l'obéissance, tenté de pacifier quand il fallait rompre.

Autant de petites erreurs vécues de toute bonne foi, d'étourderies pourtant accomplies avec pudeur et sens du devoir, imputables à ma recherche naïve, très certainement maladroite parfois, d'un absolu d'amour tranquille et indéfectible pour les miens, d'un idéal dont la subjectivité n'échappera à personne, idéal quasi inaccessible, en tous les cas hors d'atteinte pour moi.

Preuve en est ! je commente ce holdup de l'attachement, cette infortune affective dans un désespoir mélancolique et érige, malgré moi, une prosodie triste, un mausolée intérieur à ma déception, ouvrage orné de roses fanées, de coeurs meurtris et d'épines.

Mes relents de chagrin, ma rancoeur sont ma punition, mon châtiment à avoir été implicitement généreux et bon, sans réelles contreparties.

Je pense et soutiens que ma vertueuse colère est celle de beaucoup de parents déçus. Il en est ainsi.

Mais j'en conviens, s'Il y a des poissons volants, ils ne représentent pas la majorité du genre.

Heureusement nombre de familles n'ont que satisfactions auprès des leurs, que plaisir, joie et bonheur.

Tous ces prophètes du bonheur familial tous ces " zautres" s'ont-ils totalement sincères ? Là est la question ...

En tous les cas pour moi, à refaire  ... ZEROOOOOOOO enfant !

Je ne parle même pas de l'aspect matériel lequel prend toute sa place dans le scénario, de la dépendance économique, du je veux, j'exige, j'ai besoin, donne moi, du toujours plus, du c'est mieux chez les autres, mais aussi des psychoses qui surgissent dans le couple lorsque l'enfant arrive ainsi que des séparations dont ils sont parfois (bien involontairement) responsables.

Sans compter qu'à la fin de l'histoire, de cette oeuvre terminée ... dans un dernier affront, une dernière injure, il est loin d'être certain qu'ils seront spontanément portés à mettre la main à la poche pour payer notre inhumation et qu'ils ne sortiront pas instinctivement la calculette pour chiffrer ce que notre dépouille encore fumante rapportera.

Pour désolant et effrayant que soit ce constat, (un tant soit peu excessif je le concède) il est pourtant tristement réaliste.

Un synopsis de fin horrifique que les notaires connaissent sur le bout des doigts. C'est aussi ça les enfants.

Regrettable et triste dédommagement, médiocres remerciements pour tous ces sacrifices généreux, ces dévouements héroïques qu'ils se sont appropriés sans retenue.

Gageons qu'à leur tour, ils connaitront peut-être les mêmes désenchantements, qu'ils devront honorer la même créance, et peut-être pire ?

Je suis aujourd'hui en retrait de ses obligations programmées, de son inextinguible puissance de dérangement, destructrice de concentration et de liberté, source d'oppression morale, sexuelle et intellectuelle (nous disaient André Gide - Jean-Francois REVEL accademicien)

Un bonheur cathartique pour moi .. sorte de libération.

Au confessionnal de leur conscience, crieront-ils véhémentement à leur tour, à l'assassin, aux voleurs, à l'ingratitude, et peut-être, je dis bien peut-être, éprouveront-ils un remord à notre endroit ? Rien de moins sûr !

Alors, madame, monsieur, adeptes du maternage, avant de chanter les louanges de la descendance, de la lignée, réfléchissez !

Je ne suis pas là pour tuer les rêves ou vacciner les consciences mais pour mettre en garde. A vous de voir.

Livrez-vous autant de fois que vous le voulez au simulacre de la reproduction, mais de grâce, enrayez ce louche désir, ce processus avant l'accident.

Plus de PMA, d'AMP, de FIV, de GPA, de procréatique, d'adoption.. Eloignez-vous de ce champ de mines.

Mon expérience, mon vécu et ma fibre prophétiques me poussent à vaticiner sans retenue, à penser que ça n'ira pas en s'arrangeant.

Et n'oubliez jamais que le précepte impérialiste "Croissez et multipliez" conduit toujours à la guerre.

Atteindre l'inaccessible étoile nous disait monsieur Jacques Brel ...

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On les a aimé si fort, on les a rendu si égoistes

Pourquoi tant d'incompréhension, tant de haine

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  • Ni je crois aux flammes de l'enfer ni je crois aux délices du paradis, mais je croyais à l'amour et à la félicité filiale, celle de mes enfants. Je me rends compte aujourd'hui que je suis un analphabète des sentiments tant ces équilibres naturels sont aujourd'hui, malgré moi, torturés, bafoués, cabossés, métastasés.

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